Salzbourg, c'est la beauté, l'art, la culture mais c'est aussi la ville exécrée de l'enfance : les années d'études dans un internat nazi, l'idée du suicide qui obsédait le collégien, les bombardements avec leurs visions d'horreurs.Tels sont les thèmes de ce premier volet de l'autobiographie de l'auteur.
L'auteur dramatique et romancier autrichien (1931-1989) raconte son adolescence, les siens, vivant à neuf dans trois pièces, son goût pour la musique, et son travail comme apprenti, dans la cave de monsieur Podlaha, au magasin d'alimentation d'un quartier de la ville où règnent misère, ivrognerie, crime et suicide.2ème volet autobiographique
Le lendemain du jour où son grand-père part faire des examens à l'hôpital, T. Bernhard tombe malade et raconte cette vie à l'hôpital, entre des vieillards agonisants, des médecins indifférents et la banalité de la mort. Cette maladie marque un tournant dans la vie de l'auteur, trop atteint pour une carrière de chanteur, il se tourne vers la littérature.Troisième volet autobiographique.
La première nouvelle raconte le dernier jour de Goethe parmi ses fidèles. L'écrivain est dans l'attente de la venue du philosophe Ludwig Wittgenstein que son serviteur Kräuter a dû aller chercher à Oxford mais la mort est plus rapide, d'autant que Wittgenstein n'est pas encore né au moment du décès de Goethe. Ces récits forment un condensé maîtrisé des thèmes qui traversent l'oeuvre de l'écrivain.
Sur le point de s'abandonner à la maladie, T. Bernhard décide de reprendre la lutte. Victime de l'injustice du destin, il fait le récit de son odyssée, d'hôpital en maison de convalescence. Sa passion pour la musique permet néanmoins son rétablissement. Un jour, les médecins de Grafenhof lui accordent un droit de sortie. Il lui faut maintenant écrire ou mourir.Quatrième volet autobiographique.
Le narrateur, anonyme, rapporte les propos d'un personnage odieux, un certain Koller, qui lui expose, à chacune de leurs rencontres, sa morale élitiste et cynique et des pans de sa philosophie. Vivant grâce à une confortable pension, il prépare un ouvrage de physiognomonie dont le fin mot lui a été révélé par la rencontre de quatre habitués d'un restaurant bon marché.
De retour dans le domaine de son enfance pour assister aux funerailles de ses parents, Mureau raconte ce lieu et ses rites bafoués par son père et sa mère.